Je profite de cette journée de pluie ou j’ai un congé d’arrosage pour venir vous raconter mon grand bonheur.
C’est quand on est privé de quelque chose qu’on réalise qu’il nous manque le plus… Je l’ai réalisé lors de mes 2 contrats à l’extérieur de ma ville, de ma maison, de mon environnement loin de mes racines et des gens que j’aime.
L’année dernière, a cette date, nous étions en Saskatchewan et travaillions à un horaire, que je pourrais qualifier maintenant de malsain, on avait la confirmation que ma mère était atteinte d’un cancer incurable, la première offre d’achat sur notre loft a Montréal avait fait patate… Il parait que l’être humain a une capacité de rebondir dans l’adversité et j’y crois…
Les épreuves donnent un sens à la vie à ce qu’il parait, nous aident à nous tracer un plan, et nous ouvrir les yeux… Et bien ici aussi, je peux confirmer que c’est entièrement vrai en tout cas pour moi. Ces épreuves, grande pour certain petites pour d’autre, deviennent notre essence et façonne notre personne.
L’année dernière a cette période j’ai pris une décision, je voulais un jardin, en fait je voulais un parterre fleuri, que je pourrais façonner voir grandir et habiter de mai a octobre, prolonger mon confort intérieur a l’extérieur. Un endroit ou me réfugier, ou vivre mes grandes joies, mais aussi consoler mes peines, un grand projet dans lequel mon époux a plongé avec moi.
Aujourd’hui ,je peux dire que nous sommes à mi-parcours de ce beau projet, 19 variétés différentes d’arbre, de conifère et d’arbuste ont été plantées ce week-end, avec l’aide de ma belle mère et d’Éric. La nature doit faire son œuvre et ces végétaux auront besoin des éléments pour croitre et grandir, mais les plantations sont faites maintenant je dois être patiente et attendre.
Dimanche soir c’est avec des coups de soleil sur les épaules, les genoux et le dos endolori, mon manucure pas mal fané et mon pédicure défraichis que j’ai profiter de ma première soirée a contempler les étoiles, coucher sur mon transat dans mon jardin, qui sera l’année prochaine je l'espère fleurie. Maman, si de l’a haut tu peux voir le beau travail que nous avons fait et bien tu sais que c’est avec toi que j’aurais aimé écouter mes plantes pousser et les étoiles chanter dimanche soir.
Voici les photos d’avant (Mars 2012) et d’où nous sommes rendus maintenant (mai 2012) dans la création de notre oasis de paix :
MARS 2012
MAI 2012
Jardin d'eau de Éric
Potée fleurie de papyrus
Prunier
Chute et Picea
